27 Octobre 2020
https://www.youtube.com/watch?v=Uh6I4ygf9Yk
Sur Narcisse :
https://www.migrosmagazine.ch/heureux-qui-comme-narcisse
Sur le mythe des âmes sœurs d’Aristophane dans le Banquet de Platon :
http://blog.eyssette.net/2011-2012/?p=300
Sur les différents sens du mot « amour » en grec
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mots_grecs_pour_dire_amour
Le Banquet de Platon ( à lire !!!Top !)
https://www.editions-ellipses.fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=35967
Il y aussi cet article sur l’humanité : plusieurs formes ont déjà existé ! L’humanité est plurielle ! https://www.lemonde.fr/blog/fredericjoignot/2008/12/26/neanderthal-lautre-humanite-elle-aurait-ete-aneantie-par-homo-sapiens-voici-40-000-ans/
Oliver Sacks / neuropsychiatre :
https://www.ted.com/talks/oliver_sacks_what_hallucination_reveals_about_our_minds?language=fr
https://www.hug-ge.ch/video/desir-est-essence-meme-homme-spinoza
https://www.youtube.com/watch?v=KihEYwWvxuQ
( les autres extraits sont également excellents !)
https://www.youtube.com/watch?v=rb9IZouDAVc
https://1000-idees-de-culture-generale.fr/stoicisme-introduction/
http://moderne.canalblog.com/archives/2007/03/24/4410024.html
http://www.lyc-vinci-st-witz.ac-versailles.fr/spip.php?article90&artpage=6-8
J’ai aussi pensé, après notre rencontre, que cette intelligence d’adaptation est aussi une modestie et une belle générosité. Voici un texte de Bergson qui devrait vous plaire également, Kevin, Aîmen et Quentin :
« Il y a des âmes timides, avides d’approbation parce qu’elles se méfient d’elles-mêmes, et qui joignent, à une vague conscience de leur mérite, le désir et le besoin de l’entendre louer par d’autres.
Est-ce vanité, est-ce modestie ? je ne sais ; mais tandis que le fat nous répugne avec sa prétention d’imposer aux autres la bonne opinion qu’il a de lui, nous nous sentons plutôt attirés vers ceux qui attendent anxieusement, pour avoir de leur propre mérite cette même opinion avantageuse, que nous voulions bien la leur donner.
Une louange méritée, une parole aimable, pourra produire sur ces âmes l’effet d’un rayon de soleil tombant tout à coup sur une campagne désolée ; comme lui, elle les fera reprendre à la vie, et même, plus efficace, elle transformera parfois en fruits des fleurs qui se seraient sans cela séchées.
Au contraire, une allusion involontaire, un mot de blâme sorti d’une bouche autorisée, peuvent nous jeter dans cette tristesse où mécontents de nous, désespérant de l’avenir, nous croyons voir se fermer devant nous toutes les avenues de la vie.
Et de même que le cristal infiniment petit, tombant dans une solution sursaturée, appelle à lui l’immense multitude des molécules éparses et fait que le liquide transparent se transforme d’un coup en une masse opaque et solide, ainsi au léger bruit de ce reproche à peine tombé au milieu d’elles, accourent, de-ci, de-là, de mille points divers et par tous les chemins qui vont au fond du cœur, les timidités en apparence vaincues, les désillusions un instant consolées, toutes ces tristesses flottantes qui n’attendaient qu’une occasion pour cristalliser en masse compacte, et peser de tout leur poids sur une âme désormais inerte et découragée.
Cette sensibilité un peu maladive est chose rare, heureusement ; mais quel est celui qui ne s’est pas senti, à certains moments, douloureusement atteint dans son amour-propre et arrêté tout aussitôt dans l’essor qu’il aurait pu prendre; au lieu qu’à d’autres moments une harmonie délicieuse le pénètre, parce qu’un mot glissé à son oreille, s’insinuant dans l’âme et la fouillant jusque dans ses plus secrets replis, est venu toucher cette fibre cachée qui ne peut résonner sans que toutes les puissances de l’être s’ébranlent avec elle et vibrent à l’unisson ? Ne serait-ce point là, jeunes élèves, la politesse la plus haute, la politesse du cœur, celle que nous appelions une vertu ? C’est la charité s’exerçant dans la région des amours-propres, là où il est aussi difficile parfois de connaître le mal que de vouloir guérir. Une grande bonté naturelle en est le fond ; mais cette bonté resterait peut être inefficace si la pénétration de l’esprit ne s’y joignait, la finesse, et une connaissance approfondie du cœur humain. » Henri Bergson
http://degaulle.lyc.ac-amiens.fr/matieres/philosophie/guyon/textes/Bergson_La_Cse_et_la_Vie.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=ybXEYXdD8gY
https://www.youtube.com/watch?v=rLUaLwdLAWY
http://labophilo.blogspot.com/2012/01/les-rapports-humains-ne-sont-ils-fondes.html
Et pour plaisanter à propos des réseaux sociaux…
https://www.youtube.com/watch?v=8hRf3Sz4Cso
Bons moments philo !
Un immense merci à Macha Makeîeff, Hélène Courault, Julie Nancy-Ayache, Claire Desmazières, Laura Abécassis et toute l’équipe de la Criée ainsi qu’à Olivia Moukouri !
Encore mille mercis également pour notre rencontre et votre précieuse et énergique présence à chacune et chacun ! A bientôt , j’espère !
Valérie Dufayet
https://www.theatre-lacriee.com http://www.atelierphilosons.com
Professeur de Philosophie
Organisatrice d'Ateliers de Philosophie pour enfants et adultes
Consultation philosophique
Formatrice pour Atelier Phil'Osons en Entreprises et Associations
Animatrice de rencontres culturelles
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